OBJECTIF DORDOGNE POUR LA DERNIERE LIGNE DROITE

 

La profession n'a pas eu un instant de répit après le succès engrangé sur le zonage du Quercy Blanc. La mobilisation des profestionnels et des équipes syndicales s'est reportée avec tout autant d'énergie et de détermination sur la situation du secteur "Vallée de la Dordogne".

La pérennité d'une centaine d'exploitations est en jeu sur ces 14 communes du nord du département. La révision des zones défavorisées ne se résume pas à une carte ou à des chiffres : c'est l'avenir de dizaines d'agricultrices et d'agriculteurs qui est dans la balance.
Et l'ensemble des élus du territoire ont bien compris que le sort de l'agriculture est intimement lié au sort de toute la vie de ce territoire.

Immédiatement après l'annonce qui a secoué la profession agricole départementale, JA et FDSEA du Lot ont pris l'initiative de réunir les adhérents et agriculteurs de la Petite Région Agricole "Vallée de la Dordogne" ainsi que tous les élus du territoire.

Lundi 12 février en soirée, ce sont une centaine de participants qui ont répondu à l'appel, pour une réunion d'information mais surtout un temps de mobilisation, à Saint-Sozy.

Les Maires des communes, le Président de la Communauté de Communes, des élus Départementaux et Régionaux ainsi que des Parlementaires avaient répondu à l'appel.
Citons notamment le Sénateur Jean-Claude REQUIER, le Député Aurélien PRADIE (la députée Huguette TIEGNA était excusée), le Vice-Président du Conseil Régional Vincent LABARTHE ou le Président de Cauvaldor Gilles LIEBUS...
Côté profession agricole, au-delà des agricultrices et agriculteurs directement impactés par le dossier, on pouvait noter la présence de nombreux adhérents et responsables de la FDSEA et des JA du Lot, venus en soutien d'autres communes et cantons du département, notamment du Quercy Blanc.

La soirée s'est déroulée en deux temps :
- une présentation technique du dossier, pour comprendre le "casse-tête" qui a conduit ce secteur de l'exclusion au rattrapage (en décembre dernier), puis à nouveau à l'exclusion du projet de carte des futures zones défavorisées
Cliquez ici pour visualiser le diaporama présenté

- un échange entre élus, responsables de la Chambre d'Agriculture, de la FDSEA et des JA et agriculteurs présents, pour organiser la mobilisation concertée de tous, vers un même objectif : obtenir la correction de la carte avant sa notification imminente par le Ministre de l'Agriculture à la Commission européenne.

Les enjeux ont aussi été rappelés :

- impact économique sur les exploitants directement concernés : on dénombre 85 exploitations potentiellement touchés, le montant moyen d'un dossier ICHN étant à hauteur de 10.500 €. Il faut y ajouter l'incidence sur les aides à l'installation des jeunes et sur l'accompagnement à l'investissement pour la modernisation des exploitations.

- impact économique et social sur l'activité et l'emploi des structures économiques du secteur agricole et agro-alimentaire : abattoirs, coopératives, agro-fourniture, ... Le recul de l'élevage sur les communes qui seraient exclues pourrait provoquer des ruptures d'équilibre économique et la fermeture d'établissements.

- impact territorial : la vie de ce territoire rural est intimement liée à l'agriculture. Quelles perspectives pour les écoles (déjà en danger), pour les services publics, pour les commerces alentours si des dizaines d'exploitations agricoles disparaissent ?

Consultez le communiqué de presse FDSEA - JA
 

CARTE MOISSON

 

Facebook