Congrès FNPL

 

La 74ème Assemblée Générale de la FNPL s’est terminée le 15 mars à Vannes (Morbihan), en présence du ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Stéphane Travert. L’occasion pour les éleveurs d’interpeler le ministre sur leurs inquiétudes, notamment au sujet des accords de libre-échange, mais aussi sur leur espoir de retrouver de la valeur.

Le retour de la valeur au producteur est l’une des principales préoccupations de la filière laitière et plus généralement du monde agricole. Comme a commencé par le rappeler Marie-Thérèse Bonneau, première vice-présidente de la FNPL : « la défense du revenu est notre ligne ». Lors des Etats Généraux de l’Alimentation (EGA), les différents acteurs de la chaîne semblaient être tombé d’accord sur ce principe indispensable. De même, durant la première table ronde, les différents invités, notamment de la grande distribution, semblaient se retrouver dans cette idée. Marie Thérèse Bonneau l’a souligné avec une pointe d’ironie : « vu ce que j’entends ce devrait être super simple, puisqu’on partage tous les mêmes convictions ».

Rééquilibrer le rapport de force
Pourtant, comme l’a rappelé Jérémy Decerle, président des JA, les négociations commerciales ont été ressenties comme une « trahison » par une partie du monde agricole ; « nous avons encore eu droit au même jeu auquel nous assistons chaque année entre industriels et distributeurs », poursuit-il. Invité lors du premier débat, Jean-François Huet, en charge des partenariats et des alliances locales chez Leclerc, a rappelé qu’une tentative d’augmenter les prix fournisseurs avait déjà été faite, sans pour autant que cela ne redescende aux producteurs. « Il ne s’agit pas de générer une inflation si cela ne redescend pas aux agriculteurs », prévient-il. Sur ce thème, Thierry Roquefeuil, président de la FNPL, a interpelé le ministre de l’Agriculture : « le projet de loi pour l’équilibre des relations commerciales et la juste répartition de la valeur ne met aucune automaticité de retour de valeur au producteur ». La FNPL souhaite une loi « qui ne laisse pas de place aux interprétations ». « C’est bien le sens du principe de « cascade », prévu dans le projet de loi, lui répond Stéphane Travert, qui permet justement de prendre en compte tout au long de la chaîne, les différents indicateurs ». Le ministre encourage aussi les producteurs à se regrouper pour rééquilibrer le rapport de forces.
Le rapport d'activités

CARTE MOISSON

 

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